Notre Structure

Transmission Madagascar Développement est née d’une intention d’un groupe de jeunes Bretons, ayant vécu une aventure initiatique de plusieurs mois en brousse Malgache, de s’engager sur les chemins de la solidarité internationale. 

« Penser globalement, agir localement »

  L’association Transmad est née d’un voyage à Madagascar d’un groupe de jeunes de la région de Savenay en Loire Atlantique. Après 3 mois d’acculturation dans le village de Sabotsy-Anjiro sur les hauts plateaux, ce groupe d’amis décide de se lancer dans un projet associatif en s’imposant quelques règles : assumer son interventionnisme, professionnaliser son action, penser globalement pour agir localement en pratiquant une coopération au développement local et enfin s’inscrire dans une dynamique institutionnelle. 

« Mal développement »

Les activités « içi », sur notre territoire visent à témoigner, à expliquer et à plaidoyer sur les conséquences du « mal développement » et certaines de ses causes liées aux modes de vie de nos sociétés modernes. Il s’agit d’investir le champ de l’Education à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale ou ECSI sur notre territoire dans la proximité du quotidien. Lien « Içi »  

« Populations vulnérables »

A Madagascar se trouve le cœur de réaction, de transformation de cette « envie » d’aider, d’accompagner des populations vulnérables. C’est-à-dire des populations subissant des dynamiques de nécessité et soumises à des choix par défaut qui n’ont d’autres destin qu’une litanie de carences et de stress. Mais l’envie d’aider ne garantis pas le résultat. Il faut y mettre de la raison et beaucoup d’observation, accepter de se tromper souvent, tout en améliorant ses pratiques en permanence

Notre Démarche

Un projet de solidarité internationale est une passerelle entre deux peuples, deux référentiels culturels et par conséquent de deux prismes différents de rapport à la vie, à la mort, et surtout aux autres. L’altérité est bien l’ingrédient de base de la solidarité, sans une considération objective, honnête, et sincère de l’autre, pas de solidarité possible … on aide que soit.

« Relations Humaines »

Le sens de l’altérité est également un outil nécessaire pour être en état de coopération optimale et ainsi « faire » solidarité. Observer, échanger, comprendre pour agir et avec l’expérience, connaitre et reconnaitre. Il n’y a aucune recette généraliste, aucun process industrialisable, ni de méthode réplicables comme un copier-coller. La solidarité est affaire de relations humaines, éprouvées et confirmées avec le temps, à l’épreuve des faits, cimentée par la confiance et le respect.

« Interdépendance planétaire »

« Comprendre globalement pour contribuer localement » renvoi à la maxime employée lors du premier sommet pour la planète à Stockholm en 1972, nous l’affinons donc avec le temps. C’est une réflexion qui nous est venu spontanément au début de l’aventure associative, alors que nous n’avions aucune expérience, beaucoup de croyances mais peu de connaissance. Mais il nous paraissait évident que tout est lié, que l’interdépendance planétaire des modes de vies et des systèmes de production et de consommation ne fait plus débat, c’est une réalité avec laquelle il faut composer.

« Un résultat durable »

Il est un constat qu’aucun agent de développement, de porteur de projet, de bailleurs ne pourrait contre dire, c’est qu’il ne suffit pas de vouloir ou d’avoir les moyens de pouvoir pour réussir, pour obtenir un résultat durable et intégré ! Le cimetière des éléphants blancs, le traitement polémique des médias, le faible taux de réussite des projets d’aide au développement en sont un triste éclairage. Les projets durables et intégrés sont des projets inscrits dans le temp long de l’imprégnation progressive et réciproque et de la véritable co-construction.

« Projet de développement »

L’approche de Transmad s’inscrit avant toutes autres considérations dans le temps, il faut donner du temps au temps pour tenir le cap partagé initialement entre tous les collaborateurs d’un projet de développement sans quoi l’intérêt réciproque de coopérer s’étiole, le dialogue se délite et la collaboration se réduit à l’état de fantasme. A ce stade, le projet ne s’arrête pas pour autant, tant les attendus interventionnistes sont importants, le projet patine, s’enlise et se réduit aux désidératas.

Le projet social de l’association est lié à sa stratégie d’intervention. Dès les premiers pas à Madagascar, un dispositif permanent à été mobilisé et les premiers recrutements locaux ont confrontées chargés de mission expatriés et salariés locaux aux subtilités de la collaboration interculturelle. Fort du respect de la souveraineté nationale de Madagascar, ces premiers recrutements se sont attachés dès le début au respect du cadre règlementaire en vigueur, en déclarant formellement nos employés afin qu’ils puissent à tout moment faire valoir leur droit dans le respect de leurs intérêts.

Aujourd’hui 38 salariés Malgaches composent le dispositif d’intervention, dont 22 sont en CDI et ont pour certains plus de 15 années d’ancienneté avec le même soucis de garantir à chacun l’accès a l’autopromotion ou « empowerment » concept développé dans les années 70 lors des mouvements d’émancipation des communautés Afro-Américaines.

Le respect du cadre légal du droit du travail Malgache est le minimum des obligations sociales que les organismes de solidarités internationale doivent respecter mais il ne s’agit pas non plus de s’aligner au SMIC national qui est de l’ordre de 42 € ! Aussi, la grille salariale de Transmad s’attache à sécuriser le salarié et sa famille pour lui permettre de répondre à ses besoins de premières nécessité.

Cette attention s’exprime notamment à travers la mutuelle de santé interne a l’association. En effet, chaque mois, tous les salariés de Transmad cotisent 2% de leur salaire à la caisse de santé interne et l’association abonde de 2% ce qui permet chaque mois d’épargner 4% de la masse salariale pour répondre aux besoins de santé de chaque salarié ainsi que les membres de sa famille; maternité, maladie, hospitalisation, accident de la vie, handicap sont pris en charge par l’association.

Soucieux de transmettre, comme son nom l’indique, l’association tire vers le haut le champ des possibles de ses employés. C’est le principe de l’incubateur sous une forme de compagnonnage des nouveaux entrant par les anciens qui est depuis 20 ans à l’œuvre.

Le transfert de compétences s’opérant ainsi sans complexes, sans concurrence interne, ni crainte de prédation d’autorité il contribue à renforcer la dynamique collective des équipes. Le staff est composé d’une 10ène de personnes ayant plus de 10 ans d’ancienneté, c’est une valeur sure et le très faible turnover depuis 20 ans illustre bien la cohérence d’une organisation de type «incubateur ».

Cette « veine » développée en interne s’implémente ainsi plus facilement sur sites auprès des personnes ressources locales relais des activités d’un projet. Car c’est la un enjeu fondamental de la réussite d’une dynamique d’appui sur une zone donnée, pendant une période donnée : l’appropriation progressive par les représentants et la population locale des enjeux et des apports d’un projet pour avoir la capacité de le piloter lorsque le dispositif de l’association se sera retiré.

Le décloisonnement de l’information et de l’organisation de travail ou de l’organisation d’un projet est au centre de la stratégie d’incubateur. Plus il y aura de personnes pouvant avoir accès à toutes types d’informations que ce soit, techniques, financières, organisationnelles, opérationnelles, méthodologiques ou encore stratégiques, plus il y aura d’opportunités de voir se révéler des talents, des aptitudes, des capacités par croisement, par friction, par stimulation et ainsi l’intelligence collective opère sur ce terreau collaboratif.

  • Replacer le contexte de la solidarité internationale à l’échelle de l’histoire de l’humanité.
  • Entendre le fossé surréaliste qui nous sépare et se garder de comparer.
  • Respecter et tolérer pour accompagner sans se substituer.

 

Une entrée nécessaire de développement local

  • Un contexte particulier, une problématique, une alternative et une dynamique de réponses adaptées.
  • Une problématique complexe qui appel des réponses tout aussi complexes

 

L’approche par le lignage

  • Comprendre les réalités locales s’est déjà se faire respecter.
  • S’appuyer sur la réalité et non sur la théorie et se soumettre aux aléas.
  • Un ancrage à deux échelles, une intervention à deux niveaux.