Notre démarche

Un projet de solidarité internationale est une passerelle entre deux peuples, deux référentiels culturels et par conséquent de deux prismes différents de rapport à la vie, à la mort, et surtout aux autres. L’altérité est bien l’ingrédient de base de la solidarité, sans une considération objective, honnête, et sincère de l’autre, pas de solidarité possible … on aide que soit.

« Relations Humaines »

Le sens de l’altérité est également un outil nécessaire pour être en état de coopération optimale et ainsi « faire » solidarité. Observer, échanger, comprendre pour agir et avec l’expérience, connaitre et reconnaitre. Il n’y a aucune recette généraliste, aucun process industrialisable, ni de méthode réplicables comme un copier-coller. La solidarité est affaire de relations humaines, éprouvées et confirmées avec le temps, à l’épreuve des faits, cimentée par la confiance et le respect.

« Interdépendance planétaire »

« Comprendre globalement pour contribuer localement » renvoi à la maxime employée lors du premier sommet pour la planète à Stockholm en 1972, nous l’affinons donc avec le temps. C’est une réflexion qui nous est venu spontanément au début de l’aventure associative, alors que nous n’avions aucune expérience, beaucoup de croyances mais peu de connaissance. Mais il nous paraissait évident que tout est lié, que l’interdépendance planétaire des modes de vies et des systèmes de production et de consommation ne fait plus débat, c’est une réalité avec laquelle il faut composer.

« Un résultat durable »

Il est un constat qu’aucun agent de développement, de porteur de projet, de bailleurs ne pourrait contre dire, c’est qu’il ne suffit pas de vouloir ou d’avoir les moyens de pouvoir pour réussir, pour obtenir un résultat durable et intégré ! Le cimetière des éléphants blancs, le traitement polémique des médias, le faible taux de réussite des projets d’aide au développement en sont un triste éclairage. Les projets durables et intégrés sont des projets inscrits dans le temp long de l’imprégnation progressive et réciproque et de la véritable co-construction.

« Projet de développement »

L’approche de Transmad s’inscrit avant toutes autres considérations dans le temps, il faut donner du temps au temps pour tenir le cap partagé initialement entre tous les collaborateurs d’un projet de développement sans quoi l’intérêt réciproque de coopérer s’étiole, le dialogue se délite et la collaboration se réduit à l’état de fantasme. A ce stade, le projet ne s’arrête pas pour autant, tant les attendus interventionnistes sont importants, le projet patine, s’enlise et se réduit aux désidératas.

Replacer le contexte de la solidarité internationale à l’échelle de l’histoire de l’humanité

Entendre le fossé sur réaliste qui nous sépare et se garder de comparer

Respecter et tolérer pour accompagner sans se substituer

Un contexte particulier, une problématique, une alternative et une dynamique de réponses adaptées

Une problématique complexe qui appel des réponses tout aussi complexes

Comprendre les réalités locales s’est déjà se faire respecter

S’appuyer sur la réalité et non sur la théorie et se soumettre aux aléas

Un ancrage à deux échelles, une intervention à deux niveaux